L’association
L’association SI ON RÊVAIT a pour objet « d’aider l’enfant malade, hospitalisé ou à domicile, à étayer et reconstruire sa vie scolaire, affective et sociale. Elle propose une démarche pédagogique prenant appui sur l’image photographique, qui cherche à restituer à l’enfant son rôle de « producteur de pensée ». Les membres de l’association, qui appartiennent aux milieux de la pédagogie, de la photographie et au monde hospitalier ou qui sont intéressés par la condition de l’enfant malade, assurent en partenariat la promotion et le développement de cette pédagogie.
La création de l’association SI ON RÊVAIT, en mai 2005, a eu en fait pour objectif de donner une personnalité juridique à une organisation de fait qui assurait la logistique et le développement de l’atelier depuis 1998. Une telle option permettait, en outre, de mettre sur un pied d’égalité ceux qui réalisent le travail pédagogique et ceux qui rendent possibles et valorisent le travail commun.
L’association SI ON RÊVAIT assure, dans la mesure de ses moyens, la logistique nécessaire au fonctionnement de l’atelier. Elle transmet aux participants volontaires les photographies mises à disposition de l’atelier par les photographes reporters, recherche les moyens de faire connaître les productions résultant de l’atelier : livre, journaux, exposition itinérante, site. Elle propose d’organiser des travaux d’étude et de réflexion visant à améliorer ce type de pédagogie.
L’atelier
L’atelier « SI ON RÊVAIT »
s’adresse à des jeunes de 4 à 18 ans, hospitalisés ou à domicile, dont la scolarité est perturbée par la maladie ou par un handicap. Cet atelier est mis en œuvre par des enseignants exerçant dans des écoles implantées dans les hôpitaux d’enfants, ou dans des classes spécialisées et parfois même au domicile de l’enfant ceci en France, Espagne, Roumanie et République de Moldavie. L’équilibre entre courts et longs séjours, maladies psychiques ou somatiques est remis en cause chaque rentrée scolaire. Des expériences en classe spécialisées, Egpa, et cette année en classe primaire élargissent le champ des applications et de la réflexion sur l’impact de la photo pour entraîner la rêverie, et susciter le goût de l’écriture.
Chaque année une trentaine d’enseignants spécialisés participent à l’atelier;